Pascale est franchisée et gére l’agence de Salon de Provence (13). Elle nous témoigne de son quotidien dans la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Peux-tu te présenter ainsi que ton agence en quelques mots ?
Je suis Pascale Fiquet, j’ai 39 ans, à la base je suis dans l’expertise comptable mais je voulais faire un métier qui a du sens, un métier plus humain. Avec mon mari, Laurent Fiquet, nous sommes allés au salon de la franchise en mars 2014, et nous avons de suite adhéré aux valeurs du groupe O2. Il a d’abord ouvert son agence sur Pertuis en novembre 2014 et moi dans la foulée en juin 2015 sur Salon de Provence. Nous avons chacun la nôtre. J’ai eu l’agrément assez vite, mais les premières années j’étais plutôt orientée majorité ménage-repassage et garde d’enfants, mais ces dernières années le senior avec accompagnement se développe de plus en plus. Aujourd’hui j’ai une répartition d’environ 40 % en ménage-repassage, 35% en aide aux seniors et 25 % en garde d’enfants.
Comment gères-tu cette crise sanitaire ?
Je prends les choses comme elles viennent, et j’essaie de ne pas trop stresser, même si je suis de nature plutôt stressée de base ! Par chance j’avais déjà anticipé la fermeture des écoles avant l’annonce officielle, du coup j’avais déjà fait le tour de mes salariées pour savoir qui pourrait travailler ou non, dans l’éventualité d’une fermeture. J’ai besoin de savoir où je vais, et d’anticiper tous les scénarios possibles pour m’aider à gérer cette crise. C’est rassurant pour moi, mais aussi pour mon équipe, et pour mes salariées qui savent où elles vont elles aussi.
Quelles sont tes méthodes pour continuer à travailler ?
Je n’ai pas de méthode, aujourd’hui j’ai de la chance d’avoir l’équipe que j’ai. Ce qui me permet de continuer à travailler c’est tout simplement la solidarité de mes salariés, le fait qu’elles continuent à travailler malgré leur angoisse, malgré tout ce qu’elles entendent à la télé, elles continuent à se lever chaque matin et d’aller faire leur travail, d’aider les gens et d’assurer la continuité de services. C’est dans cette crise que l’on voit une des grandes valeur d’O2 : l’esprit d’équipe ! Nous faisons notre maximum pour rassurer nos salariées, pour leur fournir tout l’équipement pour qu’elles puissent travailler en étant le maximum protégées, en respectant les gestes barrières, et elles, elles continuent d’assurer pour nous, pour les clients, elles se portent volontaires pour remplacer les collègues malades… Ma méthode si je dois vraiment en donner une, c’est l’esprit d’équipe.
Qu’as-tu mis en place pour garder le lien avec tes clients et tes intervenants ?
Nous gardons régulièrement le lien avec les clients que ce soit par téléphone, par mail ou sms. Même s’ils ont annulé le temps du confinement, ils savent que nous sommes prêts à reprendre dès qu’ils souhaitent en toute sécurité. Quant aux salariés, elles peuvent passer à l’agence tous les matins, nous avons une permanence, nous tournons à tour de rôles, mes 2 assistantes d’agence, ma chargée de clientèle et moi même. Et en dehors des horaires d’ouverture de l’agence, elles savent qu’elles peuvent nous joindre par téléphone toutes à n’importe quel moment de la journée.
Y-a-t-il des retours ou des gestes de soutien/solidarité de leur part dont tu voudrais nous faire part ?
Oui nous recevons souvent des messages de soutien de la part de nos clients ! De plus le neveu d’une bénéficiaire nous a fabriqué bénévolement des visières de protections pour l’ensemble de mes salariées ! Et la mairie m’a également mis à disposition des masques en tissus gracieusement pour toutes mes salariées. Mes salariées ont toujours un petit mot gentil pour nous quand elles passent, mais ce qui me touche vraiment c’est cette solidarité qu’elles montrent envers l’agence, et leurs bénéficiaires. J’ai aussi eu des propositions de pique-nique pour l’après confinement, pour qu’on se retrouve toute l’équipe ensemble !
Comment O2 t’a accompagné dans la gestion de cette crise dans le but de maintenir l’activité ?
O2 nous a beaucoup accompagné au début mais je dirais surtout sur l’information, ils ont beaucoup répondu à nos questions, mis en ligne un document cellule de crise qui nous permettait de suivre au jour le jour l’évolution de la crise et des aides auxquelles ont pouvait prétendre, ainsi que leur communication si besoin. Ils nous ont également permis d’avoir accès à du matériel. Pour le maintien de l’activité, je dirais que c’est plutôt propre à chaque agence, en fonction de son effectif et de sa typologie de clientèle.
Nous avons également beaucoup de soutien de la part de notre animatrice franchise Laurence (De Carvalho), qui est toujours disponible pour nous, et qui fait le lien avec les interlocuteurs du siège si besoin.
Le mot de la fin, quel message souhaites-tu envoyer à tes collègues, sur le réseau de franchises ?
Il faut tenir bon, on ne sait pas quand cette crise va se terminer, mais il faut s’accrocher et être solidaire entre nous. Pour ma part en tout cas, c’est aujourd’hui encore plus que je vois tout le sens de mon métier, la solidarité, l’esprit d’équipe et la bienveillance !